L’année 2020 a été très sensible pour le monde entier. Tous les secteurs d’activité ont été touchés par le Covid-19. L’économie mondiale a chuté et peine à se relever des effets néfastes du virus qui est loin d’être éradiqué. Le bilan assez désastreux est fortement décrié. En 2021, quelles en sont les conséquences sur le marché de l’art contemporain ?
Le covid-19 chamboule le marché de l’art contemporain
Fasse au Covid-19, presque toutes les galeries d’art contemporain ont fermé leurs portes. Tous les grands évènements ont été repoussés à des dates inconnues qui sûrement se détermineront au gré de l’évolution du virus.
La conséquence directe est la régression des ventes physiques au détriment de celles sur internet comme le montre Marie Catherine Phanekham. Les acteurs de l’art n’ont pas cédé à la psychose. Toutefois, force est de constater que le marché en ligne s’est rapidement heurté à des contraintes.
La raison en est toute simple. Les œuvres vendues ne sont pas les plus valeureuses. Celles coûtant dans les centaines d’euros sont toujours très conservées, attendant de meilleurs jours.
Ceci est compréhensible. Les mordus de l’art contemporain préfèrent toucher, observer, expérimenter et tout ressentir de leurs propres yeux. C’est seulement une fois qu’ils se décident à débourser. Ceci est d’ailleurs loin de changer. Passer sa journée dans une foire d’art, c’est une expérience unique pour les amateurs.
Le marché de l’art contemporain face au Covid-19 : des chiffres alarmants
La situation est sans précédent. En 2020, le chiffre d’affaires mondiale de la vente d’objets d’art contemporain s’est effondré de 58,3%. Quant au prix moyen, il a chuté de 41,1%.
Malgré le coup dur porté par le COVID-19, les artistes ne désespèrent pas. Depuis les 20 dernières années, le marché de l’art contemporain s’est mondialisé. Cette mondialisation a rehaussé la demande auprès du public fortuné. Plus de 300 foires d’art contemporain se tiennent chaque année un peu partout dans le monde. Ce sont des informations détaillées davantage sur le site web marie-catherine-phanekham.com.
Même si dorénavant on aura du mal à retourner à cette tradition, il y a de l’espoir. Les grandes galeries essaient progressivement d’adapter leurs produits aux nouvelles réalités. Ceci signifie que le marché en ligne est toujours en vogue. De nombreuses pièces pas forcément les plus chères seront mises en vente libre sur internet. L’avenir est sombre pour les petites galeries. Il existe peu de probabilité qu’elles survivent en nombre important. En outre, près de 40% des foires d’art contemporain ne pourront plus être animées.
Une réelle perspective
Les plus grands acteurs de l’art contemporain pensent que cette crise sur le marché est une occasion de connaitre les bonnes graines des ivraies. La demande sur le marché de l’art contemporain est de plus en plus forte. Les achats se feront de façon plus réfléchie.
Finalement, les artistes ont désormais peur d’ouvrir des galeries physiques avec les risques encourus. Toutefois, les musées rouvriront, les galeries également. Il y a donc de l’espoir bien que personne ne puisse prévoir avec exactitude quand. Ce qui est sûr, l’art contemporain ne mourra pas à la Covid-19.