Dans l’exercice de leurs fonctions, les ouvriers en atelier sont quotidiennement exposés à de nombreux risques mécaniques et chimiques. Ces derniers peuvent avoir des conséquences néfastes sur leur santé, allant jusqu’à l’invalidation. Pour limiter ces risques, il est donc important d’adopter certaines mesures préventives en atelier. Découvrez ici ces pratiques indispensables pour assurer une bonne sécurité au travail.
L’armoire de sûreté pour sécuriser le stockage de certains produits dangereux
La prévention des risques en atelier dépend de la qualité du stockage des équipements. Pour cela, il est plus prudent d’adopter une armoire de sûreté. Conçue en acier électro-galvanisé, cette dernière assure une meilleure sécurité dans la conservation des produits toxiques, inflammables, et phytosanitaires (solvants, acides, peintures…). Les armoires de sûreté que vous trouverez dans le catalogue de produits de Monatelierpro.fr et d’autres sites spécialisés offrent plusieurs avantages. Parmi ceux-ci, on retrouve :
- un système de ventilation, pour éviter l’accumulation des émanations toxiques,
- un bac de rétention en acier, pour empêcher les fuites de produits abrasifs et nocifs,
- une résistance au feu pouvant aller jusqu’à 90 minutes,
- un système de fermeture des portes en 3 points, avec poignée encastrée,
- une hauteur des étagères modulable pour accueillir des contenants de diverses sortes (fûts, bidons, petites ou grandes bouteilles…).
Les armoires de sûreté que proposent ces fournisseurs sont disponibles en différents modèles et peuvent être modulées pour répondre à vos besoins spécifiques. Elles sont conçues selon les exigences de l’Institut National de Recherche et de Sécurité et des articles R.5132-66 et R.5132-68 du Code de la santé publique. Cette conformité aux réglementations en vigueur garantit leur fiabilité et leur efficacité dans la prévention des risques.
Former le personnel sur les mesures d’hygiène et de sécurité
Pour assurer une bonne prévention des risques en atelier, il est aussi important de former les travailleurs à la bonne manipulation des équipements et des produits. Pour cela, les responsables sont tenus d’organiser de manière périodique des formations et des réunions d’échange avec leur personnel. Au cours de ces rassemblements, ils donnent l’opportunité aux travailleurs d’évoquer les principales difficultés rencontrées dans leurs missions.
Le recensement des problématiques est effectué de préférence avant la réunion et de manière anonyme. Cela permet à chaque ouvrier d’exprimer librement ses préoccupations. Après la collecte des différentes préoccupations, les discussions permettent d’apporter des réponses pour améliorer la qualité du travail et la sécurité des travailleurs. Ces réunions doivent être organisées très régulièrement afin de favoriser l’instauration d’une dynamique constante autour de la sécurité au travail.
Faire une maintenance régulière des équipements pour plus de sécurité
En atelier, il est préférable de prévenir le danger plutôt que de le guérir. Par conséquent, le contrôle préventif des équipements est donc indispensable. Les machines défaillantes mises en service constituent un véritable danger pour le personnel. Un équipement non entretenu peut ne plus avoir la précision nécessaire ou ne plus réagir conformément aux instructions qui lui sont données. La maintenance systématique des machines utilisées dans un atelier doit donc être programmée. Elle peut se faire de manière périodique ou après un nombre d’heures d’utilisation prédéfini.
Sécurité au travail : digitaliser l’utilisation des machines
Intégrer le digital au système de manipulation des équipements est aussi un moyen efficace de réduire les risques au travail. Cette solution permet de faciliter la diffusion des informations sur chaque machine présente dans un atelier. Cela permet aux travailleurs de mieux maîtriser le fonctionnement des équipements et de détecter plus facilement les éventuelles pannes. On peut ainsi réduire le délai d’intervention du service de maintenance et de réparation. Il est également plus facile de rappeler à chaque travailleur des règles de sécurité.
Avec la digitalisation de la prévention des risques, le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) peut désormais être à la portée de tout ouvrier d’un atelier. Ce document exigé depuis 2002 pour tout employeur contient plusieurs informations telles que :
- la liste des dangers auxquels sont exposés les travailleurs de l’atelier,
- la gravité probable de chacun de ces risques,
- les moyens de prévention recommandés pour les éviter.
Le DUERP doit être mis à jour au fur et à mesure que les mesures de sécurité sont révisées. Grâce au digital, son actualisation et sa diffusion deviennent plus faciles. Grâce à la digitalisation, il devient enfin plus facile d’avoir des statistiques sur la fréquence des accidents. Cela permet de prendre les mesures adéquates pour optimiser leur prévention avec précision.
Quels sont les accidents les plus fréquents en atelier ?
Les risques auxquels sont exposés les travailleurs en atelier peuvent être regroupés en différentes catégories.
Les accidents électriques
Elles sont dues à un contact accidentel du travailleur avec un élément électrique sous tension. La gravité des lésions provoquées par l’électrocution dépend surtout de l’intensité du courant et de certains facteurs physiologiques tels que le degré de sudation du travailleur concerné. Les parties les plus fréquemment touchées sont les membres supérieurs et inférieurs. Les conséquences peuvent être une commotion cérébrale, des contusions, des brûlures…
Les accidents chimiques
Ils sont provoqués par l’exposition à des produits chimiques nocifs pour l’organisme. Ils peuvent pénétrer dans l’organisme par plusieurs voies (cutanée, respiratoire, digestive…) et induire des lésions parfois graves telles que les allergies, les brûlures et les intoxications. Les produits chimiques les plus dangereux de cette catégorie peuvent provoquer une triple action cancérigène, mutagène (crée des mutations génétiques) et reprotoxique (altère les fonctions reproductrices).
Les accidents mécaniques
C’est l’ensemble des traumatismes physiques que peut subir un ouvrier pendant ses heures de travail dans l’atelier. Ils peuvent être causés par une mauvaise manipulation des équipements, une chute, une glissade, un écrasement, une coupure… Dans les cas plus graves, ils peuvent conduire à une amputation ou à une mort brutale du travailleur. C’est le type d’accident le plus fréquent chez les garagistes, les ouvriers de chantier ou de mines, les menuisiers…
Les accidents thermiques
L’exposition à une chaleur élevée peut créer des dommages graves et irréversibles sur le corps humain. Ces accidents peuvent survenir par voie respiratoire lorsque le sujet inhale de la vapeur à une température importante. Ce type d’exposition peut provoquer des brûlures sur les parois internes du système respiratoire. Les accidents thermiques peuvent également survenir sous forme de brûlures corporelles allant du 1er au 4e degré en fonction de la température et du délai d’exposition. Les travailleurs les plus exposés aux accidents thermiques sont ceux travaillant dans les mines, les ateliers de soudure, de chaudronnerie, de métallurgie…