Dans la liste des causes de mortalité en Europe et en France, on retrouve la pollution de l’air, en troisième position après l’alcool et le tabac. Il importe alors de respirer un air sain dans les logements ou les espaces de travail pour éviter les maladies respiratoires (cancer du poumon, asthme). De nombreux progrès ont été effectués en matière d’optimisation de la qualité de l’air extérieur. En parallèle, il est nécessaire de considérer la qualité de l’air intérieur étant donné que nous passons plus de temps en intérieur. Comment s’y prendre ? Suivez le guide !
Se débarrasser des polluants
Une première étape pour optimiser la qualité de l’air intérieur consiste à éliminer les substances nocives. À ce titre, il faut d’abord retenir et filtrer l’air pollué. Par la suite, vous pouvez injecter de nouveau l’air purifié dans l’espace de travail ou le renvoyer à l’extérieur du bâtiment sans compromettre l’intégrité de l’environnement. Cependant, deux différentes options s’offrent à vous pour la réalisation de ce processus. Il s’agit entre autres du traitement en ambiance et de la captation à la source.
Le traitement en ambiance
Ce procédé est recommandé dans le cadre des sources de polluants diffuses ou inaccessibles. À cet effet, vous pouvez faire usage des centrales de traitement d’air et des purificateurs d’air industriel. Ces derniers sont généralement associés à un système de dépoussiérage industriel ou de ventilation mécanique contrôlée (VMC).
À l’aide de ces dispositifs, vous pouvez filtrer et aspirer les particules présentes dans vos locaux. Certaines enseignes mettent à votre disposition des appareils dotés d’une technologie innovante afin de vous aider à répondre efficacement à ce problème. En plus de vous accompagner en ce sens, la société française Igienair offre différents services liés au traitement et à la surveillance de la qualité de l’air.
La technique de captation à la source
Pour cette méthode, on procède directement à la collecte des particules et des polluants depuis leur point de création. Cette démarche permet de bloquer la propagation de ces constituants à l’intérieur du bâtiment. Pour ce faire, on utilisera un appareil de captation spécifique au niveau de chaque poste de travail.
Il peut s’agir d’un bras d’aspiration, d’une hotte d’extraction, d’une table ou d’une cabine aspirante. De même, vous pouvez connecter le dispositif de traitement de l’air aux machines de production par le biais des tuyaux ou des gaines.
Utiliser des plantes d’intérieur
Outre leur fonction décorative, les plantes d’intérieur peuvent également contribuer à la purification de l’air. Ceci, en libérant de l’oxygène et en absorbant certains polluants. Vous pouvez par exemple miser sur le lierre anglais, le palmier d’arec et le caoutchouc (Ficus Elastica).
Ces derniers peuvent contribuer à la réduction de la concentration de certaines particules. Toutefois, il faut veiller à l’entretien des plantes afin de les maintenir en bonne santé et de contribuer efficacement à la purification de l’air.